Actif en 2ème carrière

Ma carrière militaire touche à sa fin : comment préciser mon projet professionnel et être accompagné dans ma reconversion ?

Vous avez terminé votre carrière dans l’Armée et vous souhaitez vous reconvertir ? Vous avez besoin d’être accompagné pour faire le point sur les possibilités qui s’offrent à vous ? Vous souhaitez vous reconvertir dans un nouveau domaine ?

Pour réussir votre transition professionnelle, il est essentiel de bien préparer votre projet et de profiter des nombreuses ressources à votre disposition.

Une étape cruciale consiste à préciser votre projet professionnel :

  • Faites un bilan des compétences et connaissances acquises durant votre carrière militaire.
  • Identifiez les secteurs d’activité et les métiers qui vous intéressent dans le civil, en tenant compte de vos contraintes.
  • Évaluez vos besoins en formation complémentaire éventuelle.

Cette phase de réflexion peut nécessiter plusieurs mois. Prenez le temps nécessaire pour définir un projet réaliste et motivant.

Le service Défense mobilité est votre interlocuteur privilégié pour vous accompagner tout au long de votre reconversion.

Contactez-le, 18 à 24 mois avant votre date de départ prévue, afin de bénéficier d’un accompagnement personnalisé gratuit, et de participer à des ateliers tels que la rédaction de CV, la préparation aux entretiens, etc.

Et si votre projet nécessite d’acquérir de nouvelles compétences, Défense mobilité peut financer tout ou partie de votre formation.

Puis-je bénéficier d'une reconnaissance de mon expérience ?

Afin de sécuriser votre parcours professionnel, d’obtenir un diplôme ou de préparer votre reconversion, vous aimeriez faire valider votre expérience au sein de l’armée ? Vous ne savez pas comment vous y prendre, mais la VAE vous intéresse ?

La VAE (Validation des Acquis de l’Expérience) permet d’obtenir tout ou partie d’un diplôme ou d’une certification professionnelle du fait d’une expérience professionnelle, à minima d’un an, en lien avec la certification visée. Le Répertoire National des Certifications Professionnelles (RNCP) recense les certifications possibles.

Sachez qu’en tant que militaire, votre interlocuteur privilégié sur toutes vos questions en termes de carrière est le service Défense Mobilité. Il sera là pour vous accompagner sur ce projet.

Une démarche de VAE menée pour l’obtention d’une certification délivrée par le ministère des Armées est entièrement gratuite.

La certification obtenue par la VAE est identique à celle obtenue lors d’une formation classique : elle a la même valeur nationale et délivre le même diplôme.

Concrètement, comment ça se passe ?

Après étude de la cohérence entre votre demande et le diplôme que vous souhaitez obtenir, vous aurez à élaborer un dossier, ainsi qu’une soutenance que vous présenterez devant un jury.

Tout au long de votre procédure de VAE, vous serez accompagné par un référent VAE au sein de Défense mobilité.

Quels sont les avantages à devenir réserviste à l'issue de mon service actif ?

Vous avez terminé votre service actif et souhaitez maintenir un lien avec l’armée tout en ayant plus de flexibilité ? Vous aimeriez mettre à profit votre expérience militaire tout en développant de nouvelles compétences ?

Devenir réserviste peut être une excellente solution !

La réserve opérationnelle permet aux anciens militaires de continuer à servir leur pays de manière flexible, généralement entre 30 et 60 jours par an.
Elle vous offre l’opportunité de concilier votre engagement militaire avec votre vie civile et professionnelle.

Intégrer la réserve opérationnelle peut vous permettre de :

  • Rester connecté aux forces armées et continuer à servir la nation ;
  • Valoriser votre expérience et vos compétences acquises pendant le service actif ;
  • Percevoir une rémunération complémentaire (solde et indemnités non imposables) ;
  • Avoir accès à des formations continues et pouvoir acquérir de nouvelles compétences ;
  • Participer à des missions variées et stimulantes (opérations, protection du territoire, etc.).

La réserve est particulièrement adaptée aux anciens militaires d’active qui souhaitent maintenir un lien avec leur engagement initial.

Un site dédié centralise toutes les informations nécessaires relatives à la réserve des Armées françaises, et vous permet de faire votre demande d’intégration en ligne : https://www.reservistes.defense.gouv.fr/.

Depuis tout petit je voulais être militaire, maintenant que ma carrière dans l'Armée est terminée, comment intégrer le monde civil ?

Vous avez terminé votre carrière militaire et souhaitez maintenant intégrer le monde civil ?

Voici quelques conseils pour faciliter cette transition :

Pour commencer, identifiez vos compétences transférables acquises dans l’Armée.

Il peut s’agir de compétences comme le leadership, la gestion de projet, la discipline, la capacité à travailler sous pression, la logistique, ou encore en maintenance technique…

Ces compétences sont souvent très valorisées dans le secteur privé.

Ensuite, mettez à jour votre CV et votre profil professionnel en ligne en mettant en avant ces compétences transférables.

Adaptez votre expérience militaire pour la rendre accessible et compréhensible pour les employeurs civils.
Par exemple, au lieu de mentionner des grades militaires, décrivez vos responsabilités et réalisations concrètes.

Le site https://diagoriente.beta.gouv.fr/ peut vous aider à valoriser vos compétences.

Utilisez les ressources et programmes spécifiques pour les anciens militaires.

En particulier, le programme Défense Mobilité peut vous accompagner dans votre transition.

D’autres organisations proposent des formations, du mentorat et de l’aide à la recherche d’emploi pour les vétérans.
Renseignez-vous, par exemple, auprès de l’Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre (ONACVG / https://www.onac-vg.fr/) qui offre un accompagnement personnalisé.

Développez votre réseau professionnel civil :

  • Participez à des salons de l’emploi ;
  • Rejoignez des associations professionnelles dans votre domaine d’intérêt ;
  • Utilisez les réseaux sociaux professionnels comme LinkedIn pour vous connecter avec d’anciens militaires ayant réussi leur reconversion.

Enfin, soyez ouvert à de nouvelles opportunités et formations.

Votre expérience militaire vous a doté d’une grande capacité d’adaptation. Utilisez-la pour explorer de nouveaux domaines professionnels qui vous intéressent, même s’ils diffèrent de votre spécialité militaire.

Qu'est-ce que l'obligation alimentaire ?

Vous avez été sollicité par un organisme public pour venir en aide à un parent ?
Vous avez entendu parler d’une participation financière obligatoire que les enfants doivent à leurs parents ?

En effet, l’obligation alimentaire est un devoir légal et moral qui contraint certains membres d’une famille à s’entraider financièrement.
Ainsi, l’obligation alimentaire est une aide que doivent les enfants et petits-enfants à leurs ascendants (parents, grands-parents…), si ces derniers ne peuvent pas ou plus assurer leur subsistance.

L’aide à fournir peut prendre différentes formes :

  • Aides financières (sommes d’argent à verser) ;
  • Services rendus (aide au ménage, accompagnement aux courses par exemple) ;
  • Dons de mobiliers ;
  • Hébergement gratuit… 

En premier lieu, c’est le devoir de secours entre époux qui prime, par rapport à l’obligation alimentaire des enfants.
Si les descendants sont sollicités, l’obligation alimentaire pourra être déterminée librement entre les parents et leurs enfants.
En cas de litige, il faudra saisir le Juge aux Affaires Familiales (JAF). C’est ce dernier qui déterminera le type d’aide et/ou son montant, en fonction des ressources des enfants et des besoins du parent. 

Il existe des cas de dispense, si les ressources des enfants sont insuffisantes, ou si le parent réclamant a gravement manqué à ses obligations envers ses enfants (abandon, violences…).

Enfin, sachez que dès lors que vous êtes mariés, vous avez cette même obligation envers les parents et grands-parents de votre conjoint.
Le PACS, quant à lui, n’entraîne pas d’obligation alimentaire envers les beaux-parents.

Existe-t-il un congé pour s'occuper d'un proche en situation de handicap, lorsque l'on travaille dans le civil ?

Vous travaillez dans le secteur privé et l’un de vos proches est en situation de handicap ou de perte d’autonomie ? Vous aimeriez être davantage présent auprès d’un proche en situation de handicap ?

Certaines périodes de la vie imposent de changer de rythme pour prendre soin de nos proches…

C’est pourquoi il existe de congés familiaux.

Le congé de présence parentale
Si vous avez à charge un enfant de moins de 20 ans gravement malade, accidenté ou handicapé qui a besoin de soins contraignants et d’une présence parentale soutenue à ses côtés, vous pouvez demander le congé de présence parentale. Il vous permettra de bénéficier d’une réserve de jours de congés que vous pourrez prendre, en accord avec votre employeur, en continu ou fractionnés.

Durant cette période, votre contrat de travail sera suspendu, vous ne serez donc plus rémunéré par votre employeur, mais vous pourrez demander l’Allocation Journalière de Présence Parentale (AJPP) auprès de la Caisse d’Allocations Familiales (CAF).

Le Congé de Proche Aidant

Un autre congé familial est ouvert au plus grand nombre, c’est le Congé de Proche Aidant (CPA).

Vous pouvez solliciter ce congé pour vous occuper de votre conjoint, d’un parent, d’un enfant et plus largement d’un proche ne faisant pas partie de votre famille, mais avec lequel vous entretenez des liens étroits et à qui vous venez en aide de manière régulière et fréquente.
La personne aidée doit résider en France de façon stable et régulière et être reconnue en situation de handicap avec un taux d’incapacité supérieur ou égal à 80%, ou être éligible à l’Allocation Personnalisé d’Autonomie (APA).
Le congé de proche aidant est ouvert aux salariés du secteur privé, sans condition d’ancienneté.
D’une durée de trois mois, il est renouvelable, mais ne peut excéder une année, par personne accompagnée, sur l’ensemble de la carrière du salarié.

Durant ce congé votre contrat de travail est suspendu et vous ne pourrez donc pas exercer une autre activité professionnelle, à moins d’être employé par la personne aidée, percevant l’Aide Personnalisée d’Autonomie (APA) ou la Prestation de Compensation du Handicap (PCH).

Le salarié en CPA peut demander à la CAF une Allocation Journalière du Proche Aidant (AJPA). Cette allocation vise à compenser une partie de la perte de salaire, et est accordée dans la limite de 66 jours.

Je souhaiterais m’occuper de ma compagne, handicapée suite à un AVC…

Votre compagne a conservé des séquelles suite à un AVC, et vous aimeriez l’accompagner du mieux possible ?

Vous avez besoin de conseils pour soutenir votre femme qui vit une situation difficile ?

Connaissez-vous le congé de proche aidant ?

Ce congé de 3 mois (renouvelable jusqu’à 1 an), permet sous certaines conditions de cesser votre activité professionnelle afin de vous occuper d’un proche handicapé ou faisant l’objet d’une perte d’autonomie d’une particulière gravité.

Ce congé n’est pas rémunéré par l’employeur. Toutefois, vous pouvez bénéficier de l’AJPA (Allocation Journalière du Proche Aidant) pour compenser la perte de revenus.

Pour bénéficier du congé de proche aidant, vous devez avoir au moins un an d’ancienneté dans votre entreprise.

Il vous faudra adresser une demande directement à votre employeur, au minimum un mois à l’avance.

Vous n’avez pas de délai à respecter pour faire votre demande s’il s’agit d’une situation d’urgence.

Par exemple : en cas de dégradation soudaine de l’état de santé. Dans ce cas, et sur présentation d’un justificatif médical, le congé sera accepté immédiatement.

En attendant la prise de ce congé, ou même en complément, vous pouvez faire installer un système de téléassistance.

Ce système permettra à votre compagne d’entrer en contact avec des interlocuteurs professionnels 24h/24 et 7j/7 si elle se trouve en difficulté (chutes, malaises…).

Les professionnels lui viendront en aide, soit en prévenant des proches pouvant la secourir, soit en contactant directement les services d’urgence.

C’est un bon moyen pour vous seconder si vous avez besoin de vous absenter par exemple.

Un autre moyen pour aider votre femme, est de recourir à des prestataires de services à la personne.

Ces organismes proposent de nombreuses prestations qui pourraient grandement faciliter le quotidien de votre épouse. Comme par exemple, l’aide à la toilette ou à la prise des repas, ou encore l’accompagnement dans les sorties, en promenade ou pour se rendre chez le médecin.

Pour le confort de votre femme, pensez aussi à adapter votre domicile.

Il peut s’agir d’installer des barres d’appui, de transformer la baignoire en douche, ou encore de construire une rampe d’accès. Un ergothérapeute, spécialiste dans ce domaine, pourra vous accompagner dans cette adaptation.

Depuis que j’assiste ma femme, je ne vois plus personne, c’est dur

Vous êtes aidant familial et vous vous sentez de plus en plus isolé ?
Vous n’arrivez plus à voir vos amis et avez le sentiment de ne plus avoir de temps pour vous ?

Le rôle d’aidant au quotidien est une lourde responsabilité, que ce soit sur le plan organisationnel ou émotionnel.

Pour tenir dans la durée et pour ne pas vous mettre en danger, vous devez impérativement vous accorder du temps pour vous-même : vous reposer, prendre soin de vous, vous changer les idées, et garder un lien social avec votre famille et vos amis. 

Nous vous conseillons de vous accorder des temps de détente : courts dans un premier temps et proches de votre domicile. Profitez-en pour voir vos amis, vous promener, aller au cinéma… Progressivement, vous vous sentirez prêt(e) à vous octroyer davantage de moments pour vous-même.

Si vous avez peur de laisser votre conjoint seul à la maison, vous pouvez mettre en place un système de téléassistance afin d’être alerté(e) en cas de besoin.

Vous pouvez aussi solliciter les services d’une aide à domicile le temps de votre absence.

Si vous recherchez la compagnie d’aidants, des groupes de paroles existent, ils vous permettent d’échanger sur les difficultés que vous rencontrez, avec bienveillance et compréhension. Animés par des psychologues, ces échanges peuvent vous permettre de prendre du recul sur votre situation, de recevoir des conseils et surtout de rompre votre isolement.

Sachez également qu’il existe des séjours de répit, conçus spécifiquement pour vous accueillir avec votre proche. Pendant que ce dernier sera pris en charge par des professionnels, vous disposerez de temps pour souffler ou pour participer à des groupes d’échange.

J'aimerais arrêter de fumer, comment me faire accompagner ?

Vous avez décidé d’arrêter de fumer et vous vous sentez perdu face à ce défi ?

Les envies de cigarette sont fortes et vous ne savez pas comment y faire face ?

Vous aimeriez vous faire accompagner dans votre démarche ?

Les personnes de votre entourage, bien qu’elles puissent vous soutenir moralement, ne sont pas toujours les mieux placées pour vous aider concrètement dans votre sevrage tabagique.

Pour bénéficier d’un accompagnement professionnel dans votre démarche, faites appel à un tabacologue ou à un addictologue.

Il s’agit de professionnels de santé spécialisés dans l’aide au sevrage tabagique.

Ils sont formés pour évaluer votre dépendance et vous proposer un traitement adapté.

Ils vous aident à surmonter les difficultés physiques et psychologiques liées à l’arrêt du tabac et vous accompagnent, sans jugement, tout au long de votre parcours d’arrêt.

Vous faire accompagner est primordial pour augmenter vos chances de réussite.

Vous pouvez choisir l’accompagnement qui vous convient parmi plusieurs options :

  • Des consultations physiques ;
  • Un suivi téléphonique ;
  • Un e-coaching gratuit via l’application Tabac info service ;
  • Des thérapies cognitivo-comportementales…

Pour trouver un professionnel ou obtenir des conseils, vous pouvez vous adresser à votre médecin traitant, consulter l’annuaire des tabacologues sur le site tabac-info-service.fr, ou contacter directement la ligne Tabac Info Service au 39 89.

Que faire en cas de pension alimentaire impayée ?

Votre ex-conjoint ne paie plus la pension alimentaire de vos enfants et cela déstabilise votre budget ? Parent isolé, du jour au lendemain, vous ne percevez plus la pension alimentaire prévue pour vos enfants ?

Élever des enfants seul est déjà très lourd, votre budget ne doit pas souffrir des conséquences des actions de votre débiteur.

Si le dialogue est encore possible, une lettre de mise en demeure ou une médiation familiale peut parfois suffire à débloquer la situation. Cela permet d’éviter des démarches judiciaires plus lourdes.

En cas de pension alimentaire impayée, différents moyens existent pour récupérer les sommes dues :

  • La saisie sur salaire :
    Cette démarche consiste à demander commissaire de justice (ex-huissier) une saisie sur le salaire du parent débiteur.

La démarche est gratuite et commence par une phase de conciliation.

  • La procédure de paiement direct :
    Cette procédure permet d’obtenir le paiement de la pension impayée auprès de l’employeur du débiteur ou de sa banque.
    Il faut disposer d’un titre exécutoire (décision de justice ou convention) fixant la pension alimentaire, et s’adresser à un commissaire de justice (anciennement huissier de justice) de votre lieu de résidence.
  • La saisie-vente :
    Cette procédure consiste à saisir et vendre les biens mobiliers du parent débiteur pour rembourser les pensions alimentaires impayées. Un commissaire de justice procèdera à la saisie et à la vente.
  • Le recouvrement par le Trésor Public :

Si les autres procédures ont échoué, vous pouvez demander au Trésor public de recouvrer la pension alimentaire. Cette demande doit être faite par lettre recommandée avec accusé de réception auprès du procureur de la République, en joignant les documents nécessaires (jugement, preuve d’échec des autres procédures, etc.). Le recouvrement par le Trésor public ne peut porter que sur un arriéré de 6 mois et la pension alimentaire est majorée de 10%.

  • Déposer plainte pour abandon de famille :
    Si l’impayé dure plus de 2 mois, vous pouvez déposer plainte pour abandon de famille, un délit puni de 2 ans d’emprisonnement et 15 000 € d’amende.

Sachez que si vous ne percevez plus la pension alimentaire depuis au moins un mois ou de manière aléatoire, vous pouvez demander l’Allocation de Soutien Familial (ASF) à la Caisse d’Allocations Familiales.

L’ASF est une avance sur la pension impayée et lance automatiquement une procédure de recouvrement.
La CAF et son service dédié, l’ARIPA, se chargent des démarches de recouvrement et les frais de procédure sont à la charge du débiteur.

Ces recours vous permettront de récupérer les sommes dues et de garantir le soutien financier nécessaire pour l’entretien et l’éducation de vos enfants.

Comment faire des économies de carburant ?

Le carburant est devenu un poste de dépense important dans votre budget ? Vous envisagez de vivre à la campagne, mais le coût de l’essence vous inquiète ? Vous souhaitez adopter une conduite plus écologique ?

Avec les hausses régulières des prix du carburant, l’impact de la pollution routière sur la planète et l’importance de préserver nos ressources naturelles, il est essentiel d’adopter des habitudes de conduite plus responsables.
Et il existe plusieurs moyens efficaces pour réduire votre consommation de carburant.

Les secrets d’une conduite fluide et économique :

Pour commencer, il est crucial de maintenir une vitesse constante. Cela permet d’éviter les accélérations et freinages inutiles qui consomment beaucoup d’énergie.
Sur autoroute, l’utilisation du régulateur de vitesse peut être particulièrement bénéfique.
En milieu urbain, n’hésitez pas à activer le mode “Éco” de votre véhicule pour optimiser votre consommation.

L’anticipation du trafic est également un aspect fondamental d’une conduite économique. Restez attentif aux feux de signalisation, aux cyclistes et aux éventuels embouteillages pour éviter les freinages brusques.

Un autre conseil utile est de changer de vitesse à bas régime.
Pour un véhicule diesel, il est recommandé de passer les rapports entre 2000 tr/min, tandis que pour un moteur essence, cela se situe autour de 2500 tr/min. Cela permet non seulement d’économiser du carburant, mais aussi de préserver la santé du moteur.

Sachez également, qu’un véhicule allégé consomme moins !

Pensez à vider votre coffre des objets inutiles et à éviter les équipements de toit lorsque ceux-ci ne sont pas utilisés. Le poids supplémentaire entraîne une résistance accrue au roulement, ce qui augmente la consommation.
 

De plus, limitez l’utilisation de la climatisation, qui est énergivore. Utilisez-la avec parcimonie pour éviter une surconsommation.

Enfin, l’entretien régulier de votre véhicule joue un rôle crucial dans l’économie de carburant.
Assurez-vous de changer le filtre à air régulièrement et d’effectuer les vidanges nécessaires. Un moteur bien entretenu fonctionne plus efficacement.

Et vérifiez que vos pneus sont correctement gonflés. Des pneumatiques sous-gonflés peuvent entraîner une surconsommation pouvant atteindre 8 %.

Avec mon nouveau travail, je vais parfois devoir rentrer tard. Qui pourrait récupérer mes enfants à l'école ?

Vous avez trouvé un nouvel emploi impliquant des contraintes horaires et vous vous questionnez sur son impact sur votre vie familiale ? Vous devez trouver un mode de garde pour vos enfants en soirée ?

Lorsque le besoin d’accompagnement est ponctuel, le plus simple est de solliciter l’entourage. Qu’il s’agisse de la famille ou d’autres parents d’élèves en qui vous avez confiance, c’est la première piste à privilégier.

Si vos enfants sont suffisamment grands pour réaliser seuls une partie du trajet, sachez qu’il existe des balises GPS afin de suivre vos enfants à distance. Sous forme de petits boîtiers à glisser dans le sac, ou bien sous forme de montres, ces traceurs indiquent en temps réel où se trouvent vos enfants.

(Le dispositif coûte entre 40 et 100 € selon les modèles, auxquels il faut ajouter un abonnement téléphonique mensuel de 5 à 20 €).

Il existe également des applications, à installer directement sur le smartphone de votre enfant, et qui vous permettent de suivre le parcours de votre enfant et d’être alerté(e) en cas d’écart ou de retard.

Un bon moyen pour vous rassurer, vous et vos enfants !

Si vos enfants sont trop petits pour rentrer tout seuls, et si la solution de l’entourage n’est pas possible, vous pouvez alors faire appel aux prestataires de Services À la Personne (SAP).

On désigne par ce terme les prestations de services rendus aux particuliers.

L’accompagnement des enfants dans leurs déplacements est une des compétences des SAP.

Les prestations des SAP sont rendues par des organismes certifiés qui peuvent être des entreprises ou bien des associations. Leurs services sont facturés entre 25 et 30 € de l’heure.

Vous pouvez aussi facilement employer une personne de votre connaissance grâce au site du CNCESU (Centre National du Chèque Emploi Service Universel).

Sachez que dans le cadre de l’emploi de SAP, vous pouvez bénéficier d’un crédit d’impôt de 50 % des dépenses supportées, dans une limite annuelle de 12 000 €, et avec l’avance fiscale immédiate, cette déduction peut être appliquée dès la première facture.

Enfin, pour les plus jeunes, vous avez également la possibilité d’employer une assistante maternelle qui accepte les horaires atypiques. Vous bénéficierez, jusqu’aux 6 ans de votre enfant, d’un crédit d’impôt de 50% de vos dépenses (dans la limite annuelle de 3500 €), ainsi que d’une participation de la CAF.

Dois-je accepter ou renoncer à une succession ?

Vous hésitez à accepter ou à renoncer à une succession ? Cette décision vous semble complexe et lourde de conséquences ? Vous ne savez pas comment procéder ?

L’option successorale est un choix crucial qui peut avoir un impact significatif sur votre situation financière et patrimoniale. Il est essentiel de bien comprendre les implications de chaque option avant de prendre une décision.

Lorsqu’une succession s’ouvre, vous avez trois possibilités :

  1. L’acceptation pure et simple.
    Elle permet de recevoir sa part d’héritage, mais elle engage également à payer les dettes du défunt dans la limite de ses droits dans la succession.

  2. L’acceptation à concurrence de l’actif net.
    Dans ce cas, l’héritier reçoit sa part d’héritage et paie les dettes dans la limite des biens du défunt. Les biens personnels de l’héritier restent donc à l’abri des créanciers.

  3. La renonciation à la succession.
    Dans le cas de la renonciation, l’héritier ne reçoit aucun bien et ne paie aucune dette du défunt.
    Il peut néanmoins être amené à participer, s’il est descendant ou ascendant, au paiement des frais d’obsèques en fonction de ses ressources.
    L’héritier peut changer d’avis et formuler une acceptation tant que les autres bénéficiaires n’ont pas accepté la succession.

Face à la complexité de cette décision, il est vivement recommandé de consulter un notaire pour bénéficier d’un éclairage professionnel.

Ce professionnel du droit, expert en matière de successions, vous expliquera les conséquences de chaque option.

Comment accompagner ma tante en fin de vie ?

Apprendre qu’un proche est en fin de vie est une épreuve difficile. Vous vous sentez peut-être démuni, mais votre présence et votre soutien peuvent faire toute la différence.
Il est toujours très douloureux de laisser partir un proche, mais le fait de pouvoir être présent, prendre le temps de dire au revoir et limiter la souffrance de son proche peut être très rassurant.

Lorsque l’on est en activité, être présent peut s’avérer difficile. C’est pourquoi des congés familiaux peuvent être sollicités. Le congé de proche aidant ou le congé de solidarité familiale peuvent être demandés, ainsi que leur allocation.

Évoquer la fin de vie avec son proche peut être délicat, mais pour autant, cela permet pour chacun d’être en paix, avec l’autre et avec soi-même. En parler, c’est évoquer les souhaits de la personne en ce qui concerne la limitation ou l’arrêt de traitements. Et le cas échéant, lui proposer de rédiger ses directives anticipées et de désigner une personne de confiance.

En rédigeant ses directives anticipées, la personne en fin de vie fait savoir ce qu’elle veut concernant sa prise en charge médicale, dans l’hypothèse où elle ne serait plus, au moment venu, en capacité d’exprimer sa volonté.

Les directives anticipées peuvent être confiées à la personne de confiance, qui aura été désignée par la personne malade.

La personne de confiance peut être toute personne de l’entourage, vous, un membre de votre famille, un ami, ou toute personne proche en qui le malade a confiance.

Parler de la fin de vie, c’est également le moment où la personne peut évoquer ses souhaits concernant ses obsèques.

Ces échanges, qu’il est préférable de mettre par écrit, auront aussi pour effet d’éviter les désaccords entre les membres de l’entourage. Peut-être aussi que la personne en fin de vie a déjà consigné ses souhaits dans un testament ou via un contrat obsèques : c’est le moment d’en informer ses proches et d’indiquer où se trouve le testament et qui est l’organisme assureur.

Parce que c’est une étape particulièrement difficile à vivre, n’hésitez pas à vous faire accompagner dans cette épreuve, par votre médecin, un psychologue ou une association spécialisée comme le Centre national des soins palliatifs et de la fin de vie, qui propose des informations sur la fin de vie et sa prise en charge.

Je suis accro aux jeux d'argent. Comment être aidé ?

Jouer à des jeux d’argent est devenu habituel ? Vous sentez-vous préoccupé à cause de cette pratique ? Vous vous endettez à cause des jeux d’argent ? Vous n’êtes pas seul, et des solutions existent.

Jeux de grattage, poker, machines à sous, paris sportifs… les jeux d’argent sont variés et offrent un large choix. Mais ce n’est pas un divertissement anodin, car en voulant gagner toujours plus ou retenter sa chance, les joueurs prennent le risque d’engager plus d’argent que prévu et de perdre de grosses sommes.

Voici quelques conseils pour reprendre le contrôle sur votre pratique de jeu :

  • Maîtrisez votre rythme de jeu : fixez-vous par exemple une limite à 2 parties de poker par mois, 2 tickets à gratter par semaine. Respecter ces limites peut vous aider à garder une maîtrise financière et émotionnelle.
  • Limitez votre durée de jeu ainsi que les montants misés.
  • Entretenez d’autres loisirs et centres d’intérêt, afin que les jeux d’argent ne deviennent pas votre principale occupation.
  • Soyez attentif à votre humeur et à vos changements de comportements. S’ils varient selon vos résultats aux jeux, cela doit vous questionner sur votre relation aux jeux d’argent.
  • Restez également ouvert aux remarques de vos proches : si vous jouez trop et que cela impacte votre vie quotidienne, votre famille sera la première à s’en rendre compte et à vous le faire remarquer.

L’INC – Institut National de la Consommation, propose un quiz pour évaluer son niveau d’addiction au jeu : https://www.inc-conso.fr/content/mesurez-votre-niveau-daddiction-au-jeu

Si cette pratique vous isole et vous met en souffrance, il est urgent de consulter !

Afin de reprendre le contrôle sur votre pratique de jeu, vous pouvez essayer de vous limiter ou même d’arrêter totalement.
Pour vous aider dans cette démarche, il existe 2 dispositifs :

  • L’auto-exclusion qui permet de demander vous-même la fermeture de vos comptes en ligne ou l’exclusion des casinos que vous fréquentez.
  • L’interdiction de jeux, que vous pouvez solliciter vous-même ou sur décision de justice.
    Elle implique l’interdiction d’accès à tous les sites de jeux en ligne, ainsi qu’aux salles de jeux sur l’ensemble du territoire français. La demande s’effectue par courrier ou sur le site de l’ANJ (Autorité Nationale des Jeux : https://anj.fr/ts/demande-interdiction).

Surtout, ne restez pas seul face à cette addiction : contactez le service d’accompagnement Joueur info Service par téléphone au 09 74 75 13 13 ou via leurs groupes d’échange.
Parlez-en également à votre médecin, il pourra notamment vous orienter vers un psychologue ou un psychiatre. En effet, une conduite addictive cache souvent un mal-être.

Je ne vais pas bien du tout et je me suis décidé(e) à rencontrer un psychologue, mais comment savoir si c'est le bon ?

Vous avez choisi de rencontrer un professionnel du soutien psychologique et vous voudriez être sûr(e) de faire le bon choix ?

Vous allez vous engager dans un accompagnement de plusieurs mois et aimeriez des conseils pour trouver le bon professionnel ?

Choisir le psychologue qui vous convient est une étape cruciale pour votre bien-être mental.

Pour commencer, prenez le temps de réfléchir à vos besoins et attentes, et renseignez-vous sur les différentes approches thérapeutiques qui existent.

Ainsi, vous serez mieux outillé pour échanger avec votre futur thérapeute.

Afin de trouver un psychologue, vous pouvez demander conseil à votre médecin traitant.

Vous pouvez aussi consulter l’annuaire Mon Soutien Psy, afin de trouver un psychologue conventionné avec l’Assurance Maladie. Ainsi, vous pourrez bénéficier de la prise en charge de vos séances (dans la limite de 11 séances par an et de 50 € / séance) : https://monsoutienpsy.ameli.fr/recherche-psychologue.
 

N’hésitez pas à demander l’avis de personnes de confiance dans votre entourage. Cependant, gardez à l’esprit que même un professionnel recommandé par d’autres peut ne pas vous correspondre, pour diverses raisons personnelles. Il est donc essentiel de vous forger votre propre opinion en rencontrant le professionnel.

Lors du premier rendez-vous :

  • Assurez-vous que le professionnel vous présente clairement sa méthode de travail et le cadre thérapeutique.
  • N’hésitez pas à poser des questions sur son approche et son expérience avec des cas similaires au vôtre.
  • Soyez attentif à la façon dont le psychologue interagit avec vous : Fait-il preuve d’une écoute bienveillante ? Vous met-il à l’aise ? Vous inspire-t-il confiance ? Respect-il votre rythme et vos limites.

Faites confiance à votre intuition. Si après plusieurs séances vous ne vous sentez pas en confiance ou si vous avez l’impression que la thérapie ne progresse pas, n’hésitez pas à en parler ouvertement avec votre psychologue ou à envisager un changement.

Méfiez-vous des psys qui vous entraîneraient dans une relation de dépendance ou qui vous donneraient des conseils directifs vous privant de votre libre arbitre.

Le but d’une thérapie est de conduire le patient à plus d’autonomie dans la gestion de sa souffrance. Le patient doit avoir le sentiment que son psy l’écoute vraiment et qu’il progresse.

Attention également aux professionnels qui promettent des résultats miraculeux : les psys ne peuvent garantir ni le résultat de la cure ni sa durée, qui dépendent en grande partie de l’engagement du patient, de sa motivation et de ses difficultés.