Autre (réserviste…)

Quelle indemnisation possible en cas d’arrêt maladie de longue durée ?

Vous travaillez dans le secteur privé et devez faire face à d’importants problèmes de santé ? Cette situation vous amène à vous absenter longuement de votre travail et vous êtes inquiet quant à votre indemnisation ?

Durant vos 90 premiers jours d’arrêt, c’est la Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM) qui vous indemnisera.

Veillez à bien envoyer votre arrêt de travail à la CPAM dont vous dépendez, si votre médecin ne l’a pas déjà télétransmis.

La CPAM vous versera alors des Indemnités Journalières (IJ), auxquelles pourra s’ajouter un complément de l’employeur, en fonction de votre convention collective et d’éventuels accords d’entreprise. Votre service des ressources humaines saura vous informer sur ce complément.

Passés 90 jours d’arrêt, la CPAM continuera de verser les IJ, par contre, votre employeur cessera le versement du complément de salaire.

C’est alors votre Prévoyance (s’il y a lieu) qui prendra le relais en versant des indemnités :

  • Si vous bénéficiez d’un contrat de prévoyance collective, rapprochez-vous de votre employeur pour activer vos garanties.
  • Si vous disposez d’un contrat souscrit à titre individuel, contactez directement votre organisme assureur.

Au terme des 3 ans d’arrêt maladie, vous atteignez la durée maximale d’indemnisation et ne percevez alors plus d’argent.

Passée cette période vous devrez envisager l’une de ces options :

  • reprendre le travail (dans des conditions éventuellement adaptées) ;
  • faire reconnaître votre invalidité, afin de bénéficier d’une pension d’invalidité, et éventuellement d’une rente de la Prévoyance ;
  • rencontrer le médecin du travail afin d’être reconnu inapte au poste de travail. Cela pourra enclencher un reclassement interne, ou, à défaut, un licenciement ;
  • partir à la retraite.

Comment continuer à travailler avec mon handicap ?

Vous êtes nouvellement en situation de handicap et vous vous demandez comment poursuivre votre travail ?
Votre médecin du travail vous a parlé de RQTH et vous souhaitez en savoir plus ?

Travailler avec un handicap nécessite des ajustements organisationnels et physiques, soutenus par des dispositions légales.

Sur les conseils de votre spécialiste, médecin traitant ou du médecin du travail, vous pouvez accéder à des aménagements de votre poste de travail ou de vos conditions de travail (horaires flexibles, télétravail, bureau seul, poste aménagé…). C’est la Reconnaissance de la Qualité de Travailleur Handicapé (RQTH). Elle est accordée par la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH), pour une durée définie (1 à 10 ans) ou sans limite de durée selon votre situation.

La RQTH concerne toute personne dont les possibilités d’obtenir ou de conserver un emploi sont effectivement réduites du fait de la dégradation d’au moins une fonction physique, sensorielle, mentale ou psychique.

En complément des adaptations possibles, des formations peuvent vous être proposées, ainsi que l’accompagnement par le réseau Cap Emploi, notamment si vous êtes en recherche d’emploi ou que vous souhaitez entreprendre une reconversion professionnelle.

Le formulaire unique de demande d’aide auprès de la MDPH est accessible sur le site Parcours Handicap : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/R19993 et doit être retourné à la MDPH de votre secteur.

Si vous êtes dans l’impossibilité partielle ou totale d’exercer une activité professionnelle, après un accident ou une maladie d’origine non professionnelle, le médecin-conseil de la sécurité sociale peut vous proposer une invalidité, cela peut vous permettre de réduite votre activité, tout en percevant une allocation.

Dans le cas où votre situation de santé serait liée à votre activité professionnelle dans le privé (accident du travail ou maladie professionnelle) le médecin-conseil de la sécurité sociale peut vous déclarer en incapacité permanente. Ainsi, vous percevrez, à vie, une rente, qui pourra ainsi vous permettre de travailler à temps partiel.

Si vous êtes agent de la fonction publique, une retraite pour invalidité peut vous être proposée.

La RQTH est compatible avec les reconnaissances en invalidité ou en inaptitude.

Afin de faciliter votre quotidien d’autres dispositifs pourraient vous être proposés notamment pour accéder à des services à la personne ou à l’achat d’appareils liés au handicap.

Je travaille depuis mon domicile, et je ressens beaucoup d’isolement

Vous travaillez à domicile plusieurs jours par semaine et vous recherchez des solutions pour atténuer l’isolement social que vous ressentez ? Vous aimeriez trouver un meilleur équilibre entre télétravail et contact humain ?

Plusieurs options s’offrent à vous pour remédier à cette situation :

Vous avez la possibilité de louer des bureaux, mais cette solution ne vous garantit pas de rencontrer du monde et peut s’avérer onéreuse.

Une alternative intéressante serait d’opter pour les espaces de travail partagés (aussi appelés co-working).

Avez-vous envisagé cette option ?

Ces espaces de travail regroupent des travailleurs indépendants, des freelances, ou des salariés en télétravail.

Ils permettent d’avoir un espace de travail professionnel en dehors de votre logement.

Souvent organisés en petits open-spaces, ils offrent une réelle convivialité, des lieux d’échange et la possibilité de partager vos expériences professionnelles autour d’un café.

Ces espaces proposent des tarifs accessibles, avec des formules à l’heure, au mois, ou à l’année.

C’est une excellente solution pour conserver des rapports humains tout en exerçant votre activité !

Si cette option vous intéresse, nos conseillers peuvent vous aider à trouver les espaces de travail partagés proches de chez vous.

Avant de vous engager, vous pouvez généralement bénéficier d’une période d’essai de quelques jours.

Par ailleurs, d’autres solutions sont envisageables, comme l’aménagement de votre emploi du temps pour inclure des moments dédiés aux échanges sociaux, ou encore la participation à des événements professionnels ou des réseaux de télétravail.

Je souhaite me perfectionner dans mon métier, comment financer une formation ?

Vous aimeriez développer vos compétences par le biais d’une formation ? Vous souhaitez savoir comment financer cette formation ?

Que ce soit pour obtenir des qualifications supplémentaires, évoluer dans votre métier ou vous reconvertir, différents dispositifs existent pour vous permettre de suivre une formation professionnelle.

Le dispositif principal de financement est le CPF, Compte Personnel de Formation, c’est un compte qui vous appartient dès votre entrée sur le marché du travail et qui vous suit tout au long de votre vie professionnelle.

Ce compte permet de capitaliser des sommes, pour financer des formations, en fonction du nombre d’heures travaillées dans l’année, et dans la limite de 5000 euros maximum.
Grâce à ces montants cumulés, le CPF vous permet de concrétiser votre projet de formation.
Une participation financière vous est demandée à chaque nouvelle formation.

Si pour poursuivre votre formation, vous êtes amené à vous absenter de votre travail, notamment dans le cadre d’une formation longue, vous pouvez solliciter les organismes de transition professionnelle (ATpro). Après accord de votre employeur, vous devrez solliciter un PTP (Projet de Transition Professionnelle). Les ATpro vous aideront alors au montage du plan de rémunération et de prise en charge de votre formation.

Enfin, les demandeurs d’emploi peuvent faire appel à France Travail et les militaires d’active peuvent solliciter Défense Mobilité.

Pour tous vos projets de formation, votre Conseiller en Évolution Professionnelle (CEP) saura vous aider à faire le point dans votre évolution professionnelle et à vous repérer dans l’offre de formations et de qualifications professionnelles. Il vous suivra jusqu’à la finalisation de votre projet de formation.

J'aimerais partir en vacances avec mon père qui est atteint de la maladie d'Alzheimer. Comment faire ?

Vous êtes aidant d’un proche en perte d’autonomie ? Vous aimeriez changer d’air en l’emmenant avec vous ?
Cela vous questionne, car à la maison, il bénéficie de nombreux services.

Sachez que les services à la personne peuvent être mobilisés dans toute la France. Toilette, aide au repas, aide aux déplacements, etc. Toutes ces prestations peuvent s’organiser quel que soit le lieu où vous vous trouvez. Pour cela, vous pouvez prendre contact avec des organismes et associations sur place.

C’est aussi l’occasion de demander l’aide d’une garde à domicile afin de pouvoir prendre un peu de temps pour vous. Vous avez besoin de profiter de ces vacances et toutes les activités ne pourront pas être suivies par votre proche.

Afin de simplifier votre séjour, privilégiez un logement adapté : équipé d’un ascenseur ou de plain-pied, d’une douche à l’italienne, et de suffisamment d’espace pour se déplacer avec un fauteuil roulant…

Votre choix peut aussi se porter sur un séjour aidant/aidé.

Des associations de patient, municipalités, caisses de retraite ou encore organismes spécialisés, tels que VRF (Vivre le Répit en Famille) peuvent vous proposer ces séjours adaptés. Ainsi, vous pourrez être accueillis dans un lieu adéquat et favorisant des moments d’activités communes (aidant/aidé) mais aussi des plages horaires où votre proche sera pris en charge.

Quel que soit votre choix, vous pourrez construire un programme qui correspond à votre situation. Vous connaissez votre proche et savez ce qu’il aime ou non, ce qui capte son attention ou le fatigue. Ainsi, vous pourrez composer un planning qui vous conviendra à tous.

De nombreux musées ou parcs proposent la mise à disposition de fauteuils roulants, ce qui peut faciliter vos visites.

Ma mère ne peut plus tout faire seule, elle a besoin d’aide

Vous vous inquiétez pour votre parent en perte d’autonomie ? Votre proche n’arrive plus à assumer les tâches du quotidien, vous aimeriez le soulager ?

Au fil du temps vous constatez les difficultés croissantes de votre proche dans ses actes de la vie courante, et vous voulez préserver son autonomie à domicile autant que possible.

Pour cela, les professionnels les plus aptes à aider votre proche dans ses tâches quotidiennes sont les professionnels du service à la personne. Ils proposent des services d’aide au ménage, aux courses, à la toilette, aux repas… Ils peuvent aider dans les tâches administratives ou à entretenir le jardin. Leurs attributions sont diverses et variées.

Vous pouvez choisir de faire appel à un prestataire (il peut s’agir d’une association ou d’une entreprise), ou bien, décider d’employer directement une personne à son domicile.

Sachez que l’emploi direct d’un salarié à domicile vous impose certaines obligations légales, telles que le paiement des charges patronales, la déclaration des heures effectuées, la rédaction d’un contrat de travail… Ces démarches sont de plus en plus accessibles grâce au site spécialisé de l’URSSAF, le CNCESU : Centre National du Chèque Emploi Service Universel. Si vous recherchez la simplicité, et n’êtes pas à l’aise avec le numérique, orientez-vous plutôt vers les prestataires, qui prendront cette responsabilité à leur charge.   

Ces services ont l’avantage de faire l’objet d’une déduction fiscale à hauteur de 50% des sommes engagées, selon une certaine limite.

Pour vous aider à financer ces services, il existe différentes aides (PAP, APA, PCH…) qui dépendent de la situation personnelle de votre proche, et de ses ressources.

Mon enfant doit faire un long séjour à l'hôpital, comment maintenir sa scolarité ?

Votre enfant va manquer l’école pendant son séjour à l’hôpital ? Vous aimeriez savoir quelles solutions existent pour maintenir sa scolarité pendant cette période ?

Conformément à la Convention Internationale des Droits de l’enfant et les missions de l’éducation nationale, la continuité du parcours scolaire doit être assurée dans les établissements de santé, si les conditions d’hospitalisation le permettent.

Si votre enfant ne peut pas fréquenter l’école en raison de son hospitalisation, il peut bénéficier d’un accompagnement pédagogique assuré par des enseignants de l’Éducation nationale affectés à son établissement de soins.

Ces enseignants spécialisés sont souvent polyvalents. Ils travaillent dans différents services au sein de l’établissement de santé et sont en lien avec les établissements scolaires.

Les enfants qui le peuvent se rendent en classe, tandis que les autres reçoivent leurs cours dans leur chambre.

La priorité est donnée au français et aux mathématiques si la situation de santé de l’enfant le permet, les sciences et l’histoire-géographie sont également enseignées.

Les apprentissages acquis à l’hôpital peuvent être pris en compte dans le cursus scolaire de l’enfant : les notes peuvent être validées et certains examens comme le Baccalauréat peuvent être passés dans l’établissement de santé.

Afin que votre enfant bénéficie de l’accompagnement pédagogique à l’hôpital, il convient d’adresser une demande d’Apadhe (Accompagnement pédagogique à domicile, à l’hôpital ou à l’école) via l’enseignant coordonnateur de l’Apadhe.
Pour trouver cet enseignant coordonnateur, contactez la Direction des Services Départementaux de l’Éducation Nationale (DSDEN) de votre département.

En complément des cours, et pour permettre plus d’interactivité et de lien social, votre enfant peut bénéficier gratuitement du programme TED-i (Travailler Ensemble à Distance et en Interaction).

Ce programme s’adresse aux enfants absents pour une longue durée.

Il s’agit d’un dispositif de télé présence qui se compose d’un robot (avec écran, caméra, micro et haut-parleur) placé dans la classe, et d’une tablette mise à disposition de l’enfant malade ou accidenté. L’ensemble permet à l’enfant de suivre les cours en direct et d’interagir avec ses enseignants et ses camarades.

Si vous souhaitez mettre en place ce dispositif, contactez le chef de l’établissement scolaire de votre enfant, ainsi que l’enseignant coordonnateur de l’Apadhe.

Aidant familial : comment garder des temps de répit ?

Votre rôle d’aidant occupe tout votre temps et vous n’arrivez plus à vous détendre ? Vous aimeriez être aidé(e) dans certaines tâches auprès de vos proches en perte d’autonomie ? Vous culpabilisez à l’idée de reprendre une activité physique ?

Le rôle d’aidant au quotidien est épuisant. Prendre du temps pour soi n’est pas un choix égoïste, mais permet de se donner les moyens de continuer à aider son proche avec la même attention.

Vous pouvez vous appuyer sur les professionnels du service à la personne afin de réaliser certaines tâches que vous accomplissez actuellement vous-même : ménage, préparation des repas, courses…

Pour vous aider à les financer, il existe certaines allocations, telles que l’APA – Allocation Personnalisée d’Autonomie, accordée par le Conseil Départemental.

Sachez que l’emploi de prestataires de services à domicile, agréés « Service à la personne », est déductible des impôts à hauteur de 50 % des dépenses engagées, dans la limite de 12 000 € par an.

De plus, si le ou les proches que vous aidez ont 75 ans ou plus, et qu’ils sont retraités des caisses de retraite AGIRC-ARRCO, ils peuvent bénéficier du dispositif SORTIR PLUS.

Ce dispositif est une aide, qui permet de payer des prestations de transport accompagné. Cette aide pourrait servir à emmener vos parents à leurs rendez-vous, vous permettant ainsi de vous dégager du temps.

Enfin, si vous souhaitez vous absenter plusieurs jours ou plusieurs semaines, pour partir en voyage ou pour un projet personnel par exemple, vous pouvez envisager de faire appel à une famille d’accueil.

L’accueillant familial est une personne, ou un couple, titulaire d’un agrément lui permettant d’accueillir à son domicile, moyennant rémunération, des personnes âgées ou handicapées adultes.
Si vos proches préfèrent rester à leur domicile, vous pourrez peut-être bénéficier d’un service de relayage. Ce service est assuré par des auxiliaires de vie intervenant de manière intensive, mais sur du court terme.

Je suis réserviste dans l'armée, comment concilier cette activité avec mon travail ?

Vous vous questionnez quant à la conciliation entre votre vie professionnelle et votre activité de réserviste ? Vous aimeriez vous engager en tant que réserviste, mais vous craignez que cela freine votre avancement dans votre carrière ?

La loi prévoit la conciliation entre votre vie professionnelle et votre activité de réserviste : en prévenant votre employeur ou votre administration 30 jours avant le début de votre mission, vous serez autorisé(e) à vous absenter de votre poste.
Selon que vous travaillez dans la fonction publique ou dans le secteur privé, le nombre de jours dont vous disposez pour votre activité de réserviste varie :

  • Dans le secteur privé, les employeurs doivent libérer leurs salariés réservistes 5 jours par an. Au-delà, l’accord de l’employeur est nécessaire.
  • Dans la fonction publique territoriale ou hospitalière, les contractuels et agents peuvent bénéficier de 30 jours d’absence par an.
    Au-delà de 30 jours, il est possible de mettre en place un détachement.
  • Le personnel civil du ministère des Armées dispose de 15 jours par an pour effectuer ses activités de réserviste.
    Pour ces personnels, le délai de prévenance peut être réduit à 5 jours dans certains cas (notamment en situation de post-attentats).

Le contrat de travail est suspendu pendant les activités de réserve, mais ces périodes d’activité réserviste comptent pour l’ancienneté et les avantages sociaux.

Des dispositions plus favorables peuvent aussi exister, grâce aux conventions collectives ou accords d’entreprise.
Il est bien entendu possible de prendre des congés payés pour exercer votre activité de réserviste.

Votre participation aux activités de réserve ne peut en aucun cas être utilisée comme motif pour vous licencier, vous rétrograder professionnellement ou vous imposer une sanction disciplinaire.
Au contraire, cette activité témoigne d’un engagement personnel, de valeurs, de rigueur et d’esprit d’équipe.

Comment faire des économies d'électricité ?

Vos factures d’électricité augmentent sans cesse ? La dernière facture de régularisation vous a fait prendre conscience qu’il était temps de réduire votre consommation ?

Dans un monde connecté, nous utilisons de plus en plus l’électricité et nos factures d’énergie s’en ressentent.

C’est pourquoi des gestes simples à appliquer peuvent vous permettre de diminuer votre consommation :

  • Si votre logement est chauffé à l’électricité, réduisez la température d’un degré. Les recommandations sont de 19°C dans les pièces de vie et 16°C dans les chambres.
  • Éteignez les lumières des pièces non occupées.
  • Dépoussiérez vos ampoules et installez des ampoules basses consommation.
  • Dégelez régulièrement votre congélateur et dépoussiérez les grilles arrière pour un fonctionnement optimal et une consommation réduite.
  • Couvrez vos casseroles quand vous faites bouillir de l’eau, afin de gagner du temps et de l’énergie.
  • Coupez les multiprises après chaque utilisation et débranchez les chargeurs et transformateurs quand ils ne sont pas utilisés. En effet, ces appareils consomment de l’électricité dès lors qu’ils sont branchés sur le réseau électrique.
  • Ouvrez les volets quand il fait jour et fermez-les au crépuscule pour améliorer votre isolation.
  • Lorsque vous vous absentez plusieurs jours, pensez à débrancher les appareils électriques inutiles et mettez vos radiateurs en mode hors gel ou au moins à 16°.

Lors de l’achat d’un nouvel équipement, privilégiez ceux affichant une étiquette énergie A et utilisez les programmes ‘éco’ lorsque cela est possible

Si votre moyen de chauffage est électrique, c’est certainement ce qui consomme le plus. Un bon moyen d’économiser est l’installation d’un programmateur de chauffage, il vous permettra de réguler votre chauffage en fonction de votre présence à votre domicile.
Vous pouvez aussi comparer les offres des différents fournisseurs d’énergie et choisir une offre adaptée à vos besoins.

J'ai du mal à régler les dépenses liées à mon logement…

Les frais liés à votre logement vous mettent en difficulté financière ? Vous avez besoin d’aide pour faire face à ces dépenses et retrouver une stabilité financière ?

Que vos difficultés soient passagères ou plus durables, vous avez raison de réagir immédiatement afin de ne pas laisser la situation s’envenimer. Plus vous agirez tôt, plus vos problèmes seront solutionnés rapidement.

Commencez par chercher des solutions à l’amiable.

Par exemple, si vous rencontrez des difficultés à payer votre loyer ou votre crédit, la première chose à faire est de contacter sans plus attendre votre bailleur ou votre banque. Vous pouvez ainsi tenter de trouver une solution telle qu’un délai de paiement ou un étalement des remboursements…

En parallèle, vous pouvez solliciter les aides sociales.

Vous pouvez contacter dans un premier temps la Caisse d’Allocations Familiales (CAF).

Si vous êtes locataire, sous conditions de ressources, la CAF peut vous attribuer certaines aides pour diminuer le montant de votre loyer : l’Aide Personnalisée au Logement (APL), l’Allocation de Logement Social (ALS) ou encore l’Allocation de Logement Familial (ALF).

La CAF peut également accorder des aides ponctuelles pour vous apporter un soutien.

Vous pouvez aussi vous adresser au Fonds de Solidarité pour le Logement (FSL).

Géré par la CAF et les Conseils Départementaux, ce fonds peut aider à financer les dépenses liées au maintien dans le logement : telles que les dettes de loyers et de charges, les factures de gaz, d’électricité, d’eau ou encore de téléphone…

Le FSL s’adresse prioritairement aux locataires, mais certains départements ont élargi leur soutien aux propriétaires en difficulté.

Sachez également que les caisses de retraite complémentaire peuvent accorder des aides ponctuelles, sous conditions de ressources et après étude de votre situation.

Vous avez aussi la possibilité de vous faire conseiller sur la gestion d’un budget.

En plus des aides financières, pour éviter de retomber dans les difficultés, vous avez la possibilité de vous faire accompagner par des associations spécialisées dans l’aide à la gestion d’un budget.

C’est l’occasion de mettre à plat vos ressources et vos dépenses et d’être conseillé par des spécialistes du sujet.

Si vous êtes salarié du secteur privé, vous bénéficiez également des services de l’organisme Action Logement.

Action Logement gère les fonds versés par les entreprises, afin de favoriser le logement des salariés.

À ce titre, Action Logement propose différentes aides, dont un service d’accompagnement social.

Ce service permet de bénéficier d’un accompagnement personnalisé, gratuit et confidentiel, afin d’identifier les difficultés qui mettent en péril le maintien dans le logement, et de rechercher les solutions adaptées.

Si votre situation perdure malgré les aides financières et humaines, adressez-vous à un travailleur social du centre d’action sociale de votre commune.

Je vais mieux depuis mon opération et j’aimerais reprendre une activité physique…

Vous avez subi une intervention qui vous a contraint(e) à arrêter le sport ?
Vous êtes prêt(e) à reprendre une activité physique et aimeriez des conseils pour recommencer en douceur ?

Après une opération, il est essentiel de reprendre une activité sportive de manière progressive et adaptée pour éviter les blessures.

Pour commencer, assurez-vous auprès de votre médecin que vous êtes en capacité de reprendre une activité physique.

Il pourra par ailleurs, vous donner des conseils et vous recommander certains sports adaptés à votre situation particulière.

Par exemple, la natation est souvent recommandée, car elle permet un travail complet du corps sans impact violent. Également, la marche nordique, qui se pratique avec des bâtons, peut aider à renforcer les muscles tout en sollicitant les épaules en douceur.

Avant de commencer votre activité, prenez le temps de vous échauffer. Cela permet de préparer vos muscles et articulations et ainsi de mettre doucement votre corps en mouvement.

Pendant votre activité, hydratez-vous bien.

Une bonne hydratation contribue à prévenir les crampes musculaires, la fatigue et limite ainsi le risque de blessure.

Soyez à l’écoute de votre corps et des signaux qu’il vous envoie. Si vous ressentez une douleur inhabituelle, arrêtez-vous immédiatement. Ne forcez pas et respectez vos limites.

Enfin, maintenez ou adoptez une alimentation équilibrée afin de soutenir vos besoins énergétiques et favoriser la récupération.

Comment réorganiser ma vie après un divorce ?

Vous venez de divorcer et vous vous sentez perdu(e) face à cette nouvelle vie ?
Vous ne savez pas par où commencer pour vous reconstruire ?

Cette période de transition peut sembler intimidante, mais elle offre aussi l’opportunité de reconstruire une vie qui vous correspond vraiment.

D’abord, accordez-vous le temps nécessaire pour accepter et traverser le chagrin. La fin d’un mariage est une étape difficile, et il est normal de ressentir de la tristesse, de la colère ou de l’anxiété.

N’hésitez pas à chercher du soutien auprès d’un thérapeute ou d’un groupe de soutien pour vous aider à gérer ces émotions.

Ensuite, concentrez-vous sur votre bien-être personnel.

Prenez soin de vous en adoptant une alimentation saine, en faisant de l’exercice régulièrement et accordant de l’importance à la qualité de votre sommeil.

C’est le moment idéal pour explorer de nouvelles activités ou renouer avec d’anciennes passions que vous aviez peut-être délaissées.

Créez un nouvel environnement : que vous restiez dans votre domicile actuel ou que vous déménagiez, il est important de créer un espace de vie qui vous ressemble.

  • Réorganisez votre intérieur ;
  • Changez la décoration ;
  • Faites un grand tri dans vos affaires.

Cela vous aidera à vous réapproprier votre environnement et à tourner la page.

La fin d’un mariage peut être l’occasion de reconstruire votre vie sociale, en cultivant de nouvelles relations et en renforçant celles qui existent déjà.

Sortez avec des amis, participez à des activités de groupe, ou rejoignez des clubs en fonction de vos centres d’intérêts.

N’oubliez pas de réorganiser votre vie financière.

Créez de nouveaux comptes bancaires si nécessaire, réévaluez votre budget et planifiez votre avenir financier.

Enfin, prenez le temps de réfléchir à vos désirs et à vos valeurs. Cette période de transition est l’occasion de redéfinir vos priorités et de vous fixer de nouveaux objectifs.

N’ayez pas peur de rêver et de vous projeter dans une nouvelle vie qui vous correspond vraiment.

Rappelez-vous que la reconstruction prend du temps. Soyez patient et bienveillant envers vous-même. Avec le temps et les bons outils, vous pouvez non seulement surmonter cette épreuve, mais aussi en sortir plus fort et plus épanoui.

Victime de violences conjugales, je dois quitter mon logement en urgence…

Vous cherchez à quitter votre logement au plus vite afin de vous éloigner de votre conjoint violent ?
Vous avez besoin d’aide, pour savoir comment vous y prendre, et où aller ?

Dans le cas d’une situation de violence conjugale ou familiale et s’il y a un danger pour votre vie ou celle de vos proches, contactez en priorité les services de police ou de gendarmerie au 17 (ou au 114 pour les personnes sourdes ou malentendantes).

Si la situation ne relève pas d’une urgence absolue, organisez-vous afin de quitter votre logement dès que l’occasion se présentera…

Avant de partir, assurez-vous de regrouper les documents essentiels qui vous seront indispensables :

  • Pièce d’identité, passeport, carte de séjour, livret de famille ;
  • Carte vitale et de mutuelle ;
  • Titre de propriété, papiers du véhicule ;
  • Vos codes d’accès aux sites de la banque et autres sites importants (Assurance Maladie, CAF…) ;
  • Vos éléments de preuve (certificats médicaux, témoignages, photos, récépissé de dépôt de plainte…).

Mettez vos documents en lieu sûr. La plateforme Mémo de vie (https://memo-de-vie.org/), gratuite et sécurisée, peut vous aider à compiler ces éléments.

Préparez un sac de départ discret, dans lequel vous regrouperez du linge de rechange, un moyen de paiement, de l’argent liquide, et le double de vos clefs de maison et/ou de voiture.

Si vous le pouvez, confiez ce sac à un proche de confiance.

À défaut, cachez bien ce sac afin que votre conjoint ne le trouve pas.

Enfin, cherchez un hébergement sûr, pour le jour où vous pourrez partir :

  • Sollicitez vos proches.
  • Adressez-vous au service téléphonique national d’écoute à destination des femmes victimes de violences : Violence femme info / Tél : 3919 (le service est ouvert 24h sur 24 et 7 jours sur 7, et l’appel est anonyme et ne figure pas sur les factures de téléphone).
  • Contactez l’association France Victimes la plus proche de chez vous : https://www.france-victimes.fr/ / Tél : 116 006

Et sachez que depuis peu, la CAF (Caisse d’Allocations Familiales) propose une aide d’urgence pour les victimes de violences conjugales.

La demande peut se faire en ligne et nécessite d’être en possession d’un document datant de moins de 12 mois attestant des violences : dépôt de plainte, ou ordonnance de protection, ou signalement au procureur de la République.

Quelles aides pour mon conjoint durant mon hospitalisation ?

Vous devez être hospitalisé(e), mais l’organisation de votre foyer en votre absence vous inquiète ?
Vous recherchez des solutions pour soutenir votre conjoint à la maison ?

Pendant votre hospitalisation, vous pouvez envisager d’avoir recours à une aide-ménagère, voire une garde d’enfants, pour épauler votre conjoint dans les tâches quotidiennes.

Pour commencer, vérifiez si vous bénéficiez d’une garantie d’assistance auprès de votre complémentaire santé ou de votre contrat de prévoyance.

Les garanties d’assistance sont généralement activées en cas d’événement comme une hospitalisation et peuvent inclure des services tels que des heures d’aide-ménagère.

Si vous êtes salarié, ou avez travaillé dans le secteur privé, renseignez-vous également auprès de votre caisse de retraite complémentaire.

Les caisses de retraite accordent des aides à leurs adhérents en activité ou retraités. Bien souvent, ces aides sont attribuées sous conditions de revenus.

Votre conjoint a également la possibilité de solliciter la Caisse d’Allocations Familiales qui peut, elle aussi, apporter une aide ponctuelle.

Enfin, si vous ou votre conjoint travaillez dans la fonction publique d’État, pensez à solliciter les aides de l’Action sociale des armées auprès de l’IGESA et de la CNMSS.

J’ai besoin de soutien après le décès brutal de mon mari

Après le décès soudain de votre mari, vous recherchez du soutien ? Votre famille a été fortement ébranlée par cette perte tragique et vous vous interrogez sur la manière d’accompagner vos enfants ?

Vous et votre famille êtes éprouvés par un récent décès, et vous avez besoin d’être guidés pour y voir plus clair.

Il est important de pouvoir compter sur vos proches. Ils savent que vous vivez une période particulièrement difficile et sont là pour vous.

Rapprochez-vous de votre médecin traitant afin qu’il vous oriente, avec vos enfants, vers un Centre Médico Psychologique.
Ces centres se composent de professionnels formés pour vous accompagner dans ce type d’épreuve.

Vous pouvez aussi vous tourner vers un psychologue conventionné avec l’Assurance Maladie.
Ainsi, vous pourrez bénéficier de la prise en charge de vos séances (dans la limite de 11 séances par an et de 50 €/séance).
Pour cela, consultez l’annuaire Mon Soutien Psy. : https://monsoutienpsy.ameli.fr/recherche-psychologue.

Des associations peuvent aussi vous permettre de partager votre souffrance, d’être écouté, soutenu, et compris, cela sur le long terme.

Certaines d’entre elles sont spécialisées selon la nature du deuil : décès du conjoint, suicide, décès d’un enfant…

Ces associations proposent bien souvent des permanences téléphoniques, mais aussi et surtout des lieux de rencontre afin de parler, d’exprimer ses souffrances et d’échanger avec des personnes qui vivent la même chose que vous.

C’est le cas de Dialogue & Solidarité : l’association est spécialisée dans l’accompagnement du deuil du conjoint, concubin ou partenaire de Pacs.

Si des enfants sont concernés, vous pouvez en parler avec l’équipe enseignante. L’école peut également solliciter un psychologue scolaire afin de les aider à traverser cette épreuve.