
Quelle indemnisation possible en cas d’arrêt maladie de longue durée ?
Vous travaillez dans le secteur privé et devez faire face à d’importants problèmes de santé ? Cette situation vous amène à vous absenter longuement de votre travail et vous êtes inquiet quant à votre indemnisation ?
Durant vos 90 premiers jours d’arrêt, c’est la Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM) qui vous indemnisera.
Veillez à bien envoyer votre arrêt de travail à la CPAM dont vous dépendez, si votre médecin ne l’a pas déjà télétransmis.
La CPAM vous versera alors des Indemnités Journalières (IJ), auxquelles pourra s’ajouter un complément de l’employeur, en fonction de votre convention collective et d’éventuels accords d’entreprise. Votre service des ressources humaines saura vous informer sur ce complément.
Passés 90 jours d’arrêt, la CPAM continuera de verser les IJ, par contre, votre employeur cessera le versement du complément de salaire.
C’est alors votre Prévoyance (s’il y a lieu) qui prendra le relais en versant des indemnités :
- Si vous bénéficiez d’un contrat de prévoyance collective, rapprochez-vous de votre employeur pour activer vos garanties.
- Si vous disposez d’un contrat souscrit à titre individuel, contactez directement votre organisme assureur.
Au terme des 3 ans d’arrêt maladie, vous atteignez la durée maximale d’indemnisation et ne percevez alors plus d’argent.
Passée cette période vous devrez envisager l’une de ces options :
- reprendre le travail (dans des conditions éventuellement adaptées) ;
- faire reconnaître votre invalidité, afin de bénéficier d’une pension d’invalidité, et éventuellement d’une rente de la Prévoyance ;
- rencontrer le médecin du travail afin d’être reconnu inapte au poste de travail. Cela pourra enclencher un reclassement interne, ou, à défaut, un licenciement ;
- partir à la retraite.
Cette nouvelle situation vous inquiète ? Vous êtes perdu dans vos démarches ? Contactez un conseiller : il saura vous informer et vous accompagner dans cette étape de votre vie.