Retraité

J'aimerais avoir un peu de compagnie au quotidien, mais je ne souhaite pas intégrer une maison de retraite. Quelles solutions pourraient répondre à mon besoin ?

Vous vous sentez seul(e), mais intégrer une maison de retraite n’est pas envisageable pour vous ? Vous vous interrogez sur l’existence d’autres solutions pour rompre l’isolement ?

Il existe différents types d’associations qui permettent d’avoir des interactions avec d’autres personnes :

► Il y a celles qui permettent de faire des activités manuelles (dessin, poterie…), artistiques (théâtre, écriture…) ou physiques (clubs de randonnée, gymnastique douce…).

Les forums des associations, organisés généralement à chaque rentrée scolaire, sont l’occasion de découvrir ce qui se fait sur votre commune ou aux alentours.

En cours d’année, adressez-vous à votre Mairie qui pourra vous renseigner.

► D’autres associations proposent du bénévolat : que ce soit pour bénéficier de visites à votre domicile ou pour vous investir vous-même dans une cause qui vous tient à cœur. France bénévolat référence un bon nombre de ces associations (https://www.francebenevolat.org/).

► Enfin, certaines associations proposent un appel de convivialité quand la solitude pèse un peu trop : au bout du fil, les petits frères des pauvres, SOS amitié…

Une autre solution, moins connue mais en pleine expansion ces dernières années, est le logement intergénérationnel. Il permet de réunir des jeunes et des retraités au sein d’un même logement ou d’un même immeuble.

Lorsqu’il s’agit de partager un logement, le retraité propose une chambre et l’accès aux pièces de vie (salle de bain, cuisine, salon) à son colocataire, en échange d’un loyer réduit et de quelques heures de présences. Un bon moyen pour les colocataires de se soutenir mutuellement !

Des organismes aident à trouver son colocataire puis à rédiger le bail qui vous réunira.

Enfin, si vous envisagez de déménager pour vous rapprocher des commodités et de voisin de votre âge, il est possible de vous installer dans une résidence service. Ce sont des immeubles réservés aux retraités, où chaque résident dispose de son propre appartement et également d’espaces communs (restaurant, laverie, salle commune…) et d’activités organisées (gymnastique, ateliers de prévention santé, moment de convivialité autour d’un jeu ou d’un goûter…). Parfois des services supplémentaires sont proposés comme un gardien, ou encore des services à domicile (prestation de ménage, livraison de courses par exemple).

Je voudrais sécuriser ma salle de bain : qui peut me conseiller ?

Vous avez toujours vécu dans votre maison, mais aujourd’hui elle n’est plus adaptée à votre handicap ? Avec l’avancée en âge, vous vous questionnez sur les adaptations à effectuer dans votre salle de bain ?

Dans un premier temps, vous pouvez contacter un ergothérapeute.
Ce professionnel de l’adaptation du logement saura vous suggérer les aménagements à effectuer.
Certains aménagements ne nécessiteront aucun frais (déplacer un meuble ou retirer un tapis), d’autres vous amèneront à acheter du matériel adapté (tels que des barres d’appui), ou bien à faire faire des travaux plus conséquents. Dans tous les cas, c’est vous qui déciderez s’il y a lieu de mettre en œuvre les préconisations de l’ergothérapeute.

Si vous ou votre conjoint(e) êtes bénéficiaire d’une retraite de l’Agirc-Arrco, et que vous avez plus de 75 ans, le diagnostic Bien Chez Moi vous permettra de bénéficier de cette visite gratuitement.

Si vous décidez, par exemple, de faire aménager votre salle de bain en retirant la baignoire au profit d’une douche à l’italienne, plusieurs aides pourront être sollicitées, auprès de :

  • MaPrimeAdapt’, qui est la principale aide de l’État pour l’adaptation à la perte d’autonomie ;
  • Vos caisses de retraite ;
  • Votre plan d’aide en cours pour préserver votre autonomie à domicile : APA (Allocation Personnalisée pour l’Autonomie) ou PCH (Prestation de Compensation du Handicap) ;
  • Certaines assurances, dont votre mutuelle ou une assurance dépendance ;
  • Et enfin, le Trésor public grâce à la déduction fiscale.

Pour accéder à ces aides, vous devez passer par un professionnel RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) et ne pas réaliser les travaux avant d’avoir obtenu les réponses des organismes sollicités.

Je vis seul(e). Quelles solutions existent pour me sécuriser à mon domicile ou en balade ?

Vous n’êtes pas serein(e) lorsque vous sortez de chez vous ? Vous craignez que quelque chose vous arrive alors que vous êtes seul(e) à votre domicile ?

Vivre seul et avec l’avancée en âge peut amener quelques inquiétudes, il est donc naturel de se préoccuper de sa sécurité. Heureusement, il existe de nombreuses solutions pour vous sécuriser, que ce soit à votre domicile ou lors de vos déplacements.

Protéger votre domicile des intrusions est une première étape : des serrures de qualité (certifiées A2P : Assurance Prévention Protection), des verrous supplémentaires sur les portes-fenêtres et les baies vitrées, l’installation de volets, de barreaux ou de grilles de défense au rez-de-chaussée…

Vous pouvez aussi opter pour des systèmes d’alarme et de surveillance avec des options comme des détecteurs d’ouverture de porte, des détecteurs de mouvement, des caméras, l’allumage automatique des lumières extérieures… 

Pour vous-même, la téléassistance vous accompagnera au quotidien.

Composée d’un médaillon ou d’une montre, et éventuellement complétée de capteurs de mouvement et de détecteurs de chutes, la téléassistance vous permet de signaler une situation d’urgence (chute, malaise, angoisse…).

Selon la solution choisie, ce dispositif vous sécurise à votre domicile mais aussi à l’extérieure. En effet, certains systèmes sont équipés d’un GPS permettant ainsi à son porteur d’être retrouvé à l’extérieur de son domicile s’il est en situation d’urgence.

Il existe également des applications pour smartphone conçues pour améliorer votre sécurité. Elles peuvent être gratuites ou payantes, et permettent, par exemple, de partager votre localisation en temps réel avec des contacts de confiance, ou de disposer d’une touche d’alerte rapide afin de prévenir quelqu’un.

Comment bien manger pour rester en forme ?

Votre alimentation vous questionne ? Vous avez besoin de conseils pour mieux manger ? Vous aimeriez changer votre alimentation, mais ne savez pas comment vous y prendre ?

Bien manger, c’est avant tout adopter une alimentation variée et équilibrée.

Premièrement, prenez le temps de faire votre marché afin d’acheter des fruits et légumes de saison, puis faîtes appel à votre créativité et à un bon livre de recettes !

Les robots ménagers évoluent et vous aident à concocter de bons petits plats.

Ainsi, vos 5 fruits et légumes quotidiens seront variés : tantôt croquants, tantôt assaisonnés, en tarte, en soupe, en gratin…

Vos seconds alliés du quotidien sont les produits laitiers : lait, crème allégée, yaourt, fromage blanc, fromages secs… Ils sont source de calcium.

Selon votre situation de santé, notamment si vous avez du cholestérol, les quantités et les types de produits laitiers à consommer peuvent être différents. Votre médecin traitant saura vous conseiller.

Pour une alimentation équilibrée, il est conseillé de manger davantage de produits céréaliers, et en particulier les céréales complètes. La aussi, la variété des céréales (blé, orge, quinoa, riz…) est importante, tant pour les nutriments que pour le plaisir.

Les protéines sont également nécessaires à une alimentation saine.

Privilégiez les œufs, la viande blanche et le poisson, et n’oubliez pas les légumes secs qui doivent aussi composer votre alimentation.

N’oubliez pas que la variété des aliments est primordiale, car aucun ne contient tous les nutriments nécessaires, et que les portions sont à adapter à vos besoins énergétiques, notamment si vous avez un mode de vie plutôt actif ou sédentaire.

On m'a conseillé l'accueil de jour pour mon mari. De quoi s'agit-il exactement ?

Vous consacrez beaucoup de temps à votre époux dépendant et souhaiteriez souffler un peu ? Vous aimeriez permettre à votre mari de renouer des liens sociaux ?

Les centres d’accueil de jour peuvent être une bonne solution !

Ces structures médico-sociales qui permettent à des personnes âgées vivant encore chez elles, d’être accueillies sur une courte période, entre une demi-journée et plusieurs jours par semaine.
Les personnes peuvent ainsi profiter de moments de convivialité, d’activités, d’un repas proposé par l’établissement, avant de rentrer chez elles en fin de journée.

Ces centres proposent des activités visant à stimuler les capacités cognitives et physiques des personnes et à les aider à préserver leur santé et autonomie le plus longtemps possible.
Ainsi, chaque personne accueillie bénéficie d’un projet individualisé de prise en charge, avec des activités adaptées : activités physiques, stimulation de la mémoire, activités de loisirs créatifs, etc.

Les centres d’accueil de jour se situent le plus souvent dans les Établissements d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes (EHPAD) et au sein des hôpitaux gériatriques.
Ils sont adaptés aux personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer (ou d’une maladie apparentée) ou de Parkinson, par exemple.

Le coût de l’accueil de jour est principalement à la charge de la personne accueillie, mais des aides financières peuvent alléger cette dépense. Par exemple, pour les bénéficiaires de l’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA), une partie de la dépense peut être prise en charge, selon le plan d’aide établi.

Ainsi, l’accueil de jour permet aux personnes âgées de recréer du lien social et de profiter d’activités adaptées à leur perte d’autonomie, et c’est aussi une solution de répit pour les aidants qui peuvent alors se libérer pendant plusieurs heures.

Comment gérer mon proche dépendant pendant mon hospitalisation ?

Vous êtes aidant d’une personne en perte d’autonomie et vous devez subir une intervention prochainement ? Cette situation vous inquiète ? Vous ne savez pas comment organiser votre absence alors que votre proche a besoin de vous au quotidien ?

Un séjour à l’hôpital ou en clinique peut devenir une source de stress supplémentaire pour une personne qui s’occupe au quotidien d’un proche dépendant.
En effet, à l’inquiétude de sa propre santé, s’ajoute la préoccupation quant à la situation de son proche aidé.

Des solutions existent afin que votre proche soit pris en charge durant votre absence :

  • Sollicitez votre famille afin qu’elle prenne le relais.
    Et si votre conjoint, vos enfants, vos frères et sœurs sont en activité, ils peuvent bénéficier d’un congé proche aidant pour se rendre disponibles.
  • Installez votre proche en famille d’accueil ou bien en EHPAD (Établissement d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes), au titre d’un séjour temporaire.
  • Organisez un service de relayage, permettant à un professionnel de prendre le relais auprès de votre proche.
  • Mettez en place des services à la personne, dont une garde de nuit, un service de portage de repas…

Vous avez également la possibilité de renforcer les prestations d’aide à domicile ou l’accueil de jour, déjà en place, afin que votre proche soit le moins seul possible.

Ce peut également être l’occasion de mettre en place une téléassistance : un système permettant de sécuriser votre proche en votre absence.

L’assistant social qui vous accompagne au titre de l’APA (Allocation Personnalisée d’Autonomie) ou de la PCH (Prestation de Compensation du Handicap) saura vous renseigner quant à la prise en charge de ces prestations au titre du répit de l’aidant.
Vos caisses de retraite, tant la vôtre que celle de votre proche, peuvent également proposer des aides financières ou logistiques.

Mon épouse est atteinte de la maladie de Parkinson, je ne suis pas rassuré lorsqu’elle est seule

Votre compagne est atteinte d’une grave maladie et vous êtes inquiet lorsque vous devez vous absenter ?
Vous aimeriez connaître les solutions pour qu’elle soit en sécurité lorsque vous n’êtes pas là ?

Vous pouvez, dans un premier temps, faire appel à votre réseau de proches. Vos voisins, votre famille, vos amis, pourraient se rendre de façon régulière au domicile et ainsi s’assurer que votre épouse se porte bien.

Vous avez également la possibilité de mettre en place des services afin d’assurer une présence plus régulière à votre domicile. Des services de garde malade, par exemple.

Ces services ont un coût. Mais des aides pour les financer peuvent vous être accordées par la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH), ou par la Caisse d’Assurance Retraite (CARSAT), ou encore par le Département, si votre épouse est retraitée.

Avez-vous déjà entendu parler des systèmes de téléassistance ?

Ce sont des dispositifs qui permettent d’alerter des professionnels 24h/24 et 7jours/7, en cas de difficultés.

Il suffit pour cela d’appuyer sur un bouton, porté autour du cou ou au poignet.

Il existe des options supplémentaires telles que le détecteur de chute, qui déclenche l’assistance en cas de chute.

Selon la situation, les professionnels contactent les proches ou bien font intervenir les urgences.

Il existe aussi des solutions de téléassistance avec géolocalisation, qui permettent ainsi de retrouver une personne qui se serait égarée.

L’accueil de jour ou l’hôpital de jour, selon son âge, peut aussi être une solution pour vous assurer une prise en charge complète de votre épouse, tout en lui permettant de voir du monde et de participer à des activités.

Mon conjoint est atteint d’une grave maladie, je suis inquiète, et épuisée…

Votre conjoint est gravement malade et vous ne savez pas comment lui venir en aide ? Vous avez peur pour l’avenir ? Vous recherchez des solutions pour soutenir votre conjoint et vous épauler ?

L’état de santé de votre conjoint vous inquiète et le quotidien est lourd à gérer pour vous. Laisser votre conjoint seul à votre domicile est toujours une préoccupation.

Plusieurs solutions s’offrent à vous pour vous seconder, et notamment lorsque vous devez vous absenter.

Une première option est de renforcer ou mettre en place des services d’aide à domicile.

Que ce soit pour l’aide à la prise de repas, les courses, ou encore le ménage, ces prestations d’aide à domicile soulageront votre quotidien.

Et sachez que le recours aux services à domicile est déductible de vos impôts à hauteur de 50 % de vos dépenses, dans une limite annuelle de 12 000 €.

Vous avez également la possibilité de mettre en place un système de téléassistance qui permettrait à votre conjoint de prévenir quelqu’un 24h / 24 et 7j /7, en cas de problème.

Sachez également qu’il existe des congés spécifiques dans le cadre de votre rôle d’aidant(e). Il s’agit du congé proche aidant et du congé de solidarité familiale. Ces congés permettent de s’absenter de son travail tout en bénéficiant d’une allocation.

Selon votre lieu d’habitation, des centres d’accueil de jour peuvent recevoir votre conjoint durant la journée et lui proposer des activités adaptées à sa pathologie. Cela pourrait vous permettre de bénéficier d’un peu de répit et de prendre du temps pour vous.

Enfin, pensez à prendre soin de vous, en vous accordant des moments agréables, des temps de repos…
Avez-vous pensé à prendre contact avec une association spécialisée pouvant vous offrir un espace de parole et d’écoute autour de la maladie et de votre quotidien d’aidant ?

J'ai toujours été très active durant ma carrière et maintenant que je suis à la retraite je trouve le temps long…

Vous êtes nouvellement retraitée et vous vous ennuyez ? Vous voulez rester active durant votre retraite, mais ne savez pas quoi faire ?

Si certains jeunes retraités regorgent de projets, pour d’autres, le passage à la retraite peut s’avérer plus difficile.

La retraite est une opportunité unique pour réaliser des projets longtemps mis en attente.
Prenez le temps de réfléchir à ce qui vous passionne et fixez-vous de nouveaux objectifs stimulants, vous pouvez opter pour :

  • Faire du bénévolat, en faveur d’une cause qui vous tient à cœur (la transmission de savoir, les enfants, les personnes isolées, les animaux, l’écologie…).
  • Reprendre des études ou des cours, par exemple de poterie, de musique, d’informatique ou en langue étrangère… Renseignez-vous auprès de votre centre social ou de votre mairie.
  • Faire du sport, en club ou en solo, avec des amis ou votre conjoint.
    Veillez toutefois à choisir des activités adaptées (marche, vélo, piscine, gymnastique douce…).
    N’hésitez pas à consulter votre médecin, pour choisir une activité adaptée à vos capacités.
    Pour trouver un sport adapté, vous pouvez aussi vous rendre sur le site de la Fédération Française de la Retraite Sportive https://www.ffrs-retraite-sportive.org/.
  • Voyager, à pied ou à vélo pour découvrir la France, en voyage organisé pour aller à l’étranger et faire de nouvelles rencontres.

La retraite n’est pas une fin, mais le début d’une nouvelle aventure !
En restant actif et en vous fixant de nouveaux défis, vous pouvez faire de cette période l’une des plus enrichissantes de votre vie. N’hésitez pas à sortir de votre zone de confort et à explorer toutes les possibilités qui s’offrent à vous. La clé est de trouver un équilibre entre activité et repos, tout en préservant votre santé.

Maintenant que j'ai du temps pour moi, je souhaiterais pratiquer une activité physique…

Vous souhaitez profiter de votre temps libre pour pratiquer une activité physique ? Vous ne savez comment vous y prendre, ni quelle activité choisir ?

La clé d’une reprise réussie est la progressivité. Débutez par de courtes sessions de 5 à 10 minutes par jour et augmentez graduellement jusqu’à atteindre l’objectif recommandé de 30 minutes d’activité quotidienne. N’hésitez pas à fractionner cette durée en plusieurs périodes au cours de la journée si cela vous convient mieux.

Pour une reprise en toute sécurité, faites-vous accompagner par des spécialistes (votre médecin ou votre kiné) avant de reprendre une activité physique. Et durant la pratique, solliciter un coach sportif ou un professeur d’activités physiques adaptées.

Privilégiez des activités douces qui sollicitent l’ensemble du corps sans trop de contraintes : la marche active, la natation ou l’aquagym, le vélo, la gymnastique douce, le yoga ou le tai-chi…

Ces activités complémentaires, permettent de travailler l’endurance, le renforcement musculaire, la souplesse et l’équilibre. Elles peuvent être pratiquées en club ou à domicile.

Pour maintenir votre motivation, alternez différents types d’exercices et n’hésitez pas à mobiliser votre entourage ou votre conjoint pour pratiquer à plusieurs !

Et fixez-vous des objectifs réalistes afin de ne pas vous décourager.

Enfin, soyez attentif aux signaux que vous envoie votre corps. L’activité physique doit rester un plaisir et ne pas engendrer de douleurs (en dehors de petites courbatures). Si vous ressentez un inconfort, n’hésitez pas à adapter l’intensité ou à changer d’exercice et à en parler aux professionnels de santé qui vous suivent.

J’aimerais bénéficier d’un bilan de santé : à qui m’adresser ?

Vous souhaitez préserver votre capital santé et anticiper les impacts du vieillissement sur votre vie ?
Vous recherchez un organisme pouvant vous apporter des conseils personnalisés ?

Réaliser un bilan de santé permet de faire un état des lieux complet de votre santé physique et mentale, en dépistant d’éventuels risques ou problèmes avant qu’ils ne deviennent sérieux. C’est un moment privilégié pour échanger avec un professionnel de santé et recevoir des conseils personnalisés.

Le dispositif national “Mon Bilan Prévention“, mis en place en 2024, a été conçu dans l’objectif de permettre à chacun de devenir acteur de sa propre santé, de prévenir certaines maladies avant qu’elles ne surviennent, et d’améliorer le bien-être physique, mental et social des Français sur le long terme.

Il s’agit d’un rendez-vous santé gratuit et personnalisé, entièrement pris en charge par l’Assurance Maladie.

Il s’adresse à tous les Français, et particulièrement à des moments clés de la vie : 18-25 ans, 45-50 ans, 60-65 ans et 70-75 ans.
À noter qu’un seul bilan par tranche d’âge est autorisé.

Ce dispositif permet de :

  • Faire le point sur sa santé et ses habitudes de vie avec un professionnel de santé (médecin, pharmacien, infirmière ou sage-femme).
  • Obtenir des conseils personnalisés et un plan de prévention adapté à ses besoins.
  • Aborder diverses thématiques comme l’alimentation, l’activité physique, le sommeil, la santé mentale, la santé sexuelle, les vaccinations et les dépistages.

Si vous avez déjà bénéficié de votre bilan prévention, ou si vous ne faites pas partie des tranches d’âge ciblées, vous avez la possibilité de bénéficier d’un Examen de Prévention en Santé (EPS).

Également proposé et pris en charge par l’Assurance Maladie, l’EPS s’adresse aux plus de 16 ans et peut être renouvelé tous les 5 ans.

L’EPS se déroule dans l’un des 85 Centres d’Examen de Santé (CES) répartis en France.

Il dure entre 2h30 et 3 heures et comprend divers examens, analyses biologiques et entretiens avec des professionnels de santé.

Pour bénéficier d’un EPS ou d’un bilan de prévention, inscrivez-vous via votre compte Ameli ou contactez votre caisse d’Assurance Maladie

Enfin, si vous ou votre conjoint êtes ressortissants d’une caisse de retraite Agirc-Arrco, et que vous avez 50 ans ou plus, vous pouvez vous rendre dans un centre de prévention Agirc-Arrco.

Ces centres proposent un bilan médico-psychosocial sans examens biologiques, entièrement pris en charge par les caisses de retraite.

L’objectif principal de ces centres est de promouvoir le “bien vieillir” et d’aider les personnes à adapter leur comportement pour préserver leur santé et leur autonomie.

Je vis avec un budget très serré. Quelles sont les solutions qui pourraient soulager mon quotidien ?

Vous avez besoin d’aide face à votre situation financière tendue ? Vous avez du mal à joindre les deux bouts et cherchez des solutions pour alléger votre quotidien ?

Commencez par établir un budget détaillé pour avoir une vision claire de vos dépenses.

  • Notez tous vos revenus et dépenses sur un mois.
  • Identifiez les postes où vous pouvez faire des économies.
  • Priorisez vos dépenses essentielles (loyer, alimentation, santé) et réduisez le superflu.

Vous pouvez également optimiser vos achats alimentaires en planifiant vos repas à l’avance :

  • Faites une liste de courses et tenez-vous-y : vous réduirez ainsi les risques d’achats impulsifs qui font rapidement grimper la facture.
  • Privilégiez les marques de distributeurs et les produits en promotion.
  • Cuisinez vous-même plutôt que d’acheter des plats préparés qui sont généralement onéreux.
  • Congelez les restes de vos préparations. Vous éviterez ainsi le gaspillage.

Pour réduire vos frais, vous pouvez aussi agir sur votre facture d’énergie en adoptant des gestes écologiques.

Éteignez les appareils en veille, baissez le chauffage de 1°C, utilisez des ampoules LED, et comparez les offres des fournisseurs d’énergie afin de trouver le meilleur tarif.

Faites mensualiser vos charges (assurances, impôts et autres charges fixes). Cela vous permettra d’étaler votre budget sur toute l’année, et ainsi de lisser vos dépenses.

De plus, vous pouvez vendre les objets dont vous ne vous servez plus et essayez d’épargner quelques euros tous les mois. Vous aurez ainsi un peu d’argent de côté pour faire face aux coups durs ou encore à un achat nécessaire, cas ce sont souvent les dépenses imprévues qui déséquilibrent un budget fragile.

Je vais être hospitalisé(e) pendant au moins 2 semaines, que dois-je prévoir en termes d'organisation ?

Vous devez subir une intervention ? Vous ne savez pas comment vous organiser pour que tout se passe au mieux pendant votre absence ?

Avant de partir pour l’hôpital, anticipez votre retour en faisant vos courses.

Prévoyez essentiellement des plats préparés longue conservation, ou que vous aurez préparé vous-même puis congelé. Congelez également du pain. Achetez aussi des produits en conserves et des aliments secs (comme des pates ou du riz).

Ainsi, à votre retour, vous n’aurez pas à vous soucier de vos repas : tout sera déjà prêt.

Solliciter vos proches, ils seront certainement ravis de pouvoir vous rendre service, dans la mesure de leurs moyens : vous emmener à l’hôpital et venir vous chercher, arroser vos plantes, visiter vos animaux et les nourrir…

Pour vos animaux, s’ils peuvent rester à votre domicile, faîtes appel à des pet-sitters.

S’ils ne peuvent pas rester seuls, sollicitez les pensions pour animaux.

Les services à la personne peuvent aussi être d’un grand secours pendant votre absence ou à votre retour à domicile.

Ils faciliteront votre convalescence en sortant votre chien, en effectuant vos courses ou votre le ménage, en vous accompagnant dans vos sorties…

Enfin, avant de partir pour l’hôpital, jetez toutes les denrées périssables et vos poubelles, débranchez les appareils électriques qui ne fonctionnent pas en autonomie, coupez l’arrivée de gaz et mettez votre chauffage en mode « hors gel ».

Comment régler un conflit de voisinage ?

Maintenant, à la retraite, vous espérez profiter sereinement de votre chez vous, mais depuis quelques temps les relations se tendent avec votre voisin ? Vous aviez pourtant de bonnes relations, mais avez eu un différent. Vous ne savez plus comment sortir de ce cercle infernal ?

Les tensions entre voisins peuvent engendrer une anxiété considérable, transformant le domicile, censé être un havre de paix, en un espace où l’on se sent constamment sur ses gardes.

D’abord, il faut toujours privilégier le dialogue. Il s’agit peut-être d’un simple malentendu ? Votre voisin ne pensait peut-être pas à mal ? Il se croit peut-être dans son bon droit ?

Essayez de lui parler calmement et en privé.

S’il refuse de vous écouter alors, écrivez-lui en courrier recommandé. Ce courrier pourra servir de preuve, si vous devez saisir la justice.

Si malgré vos tentatives de communication le problème persiste, faites appel à un tiers.

Un médiateur peut vous aider à rétablir le dialogue, ou si vous recherchez des conseils juridiques, vous pouvez vous adresser à un conciliateur de justice.

Enfin, si toutes ces tentatives de réconciliation restent infructueuses et que vous êtes victime d’une infraction, allez déposer plainte et faîtes appel à un huissier ou à la Police ou la Gendarmerie, afin qu’ils viennent constater l’infraction.

Si le litige porte sur le bruit, le CIDB (Centre d’Information et de Documentation sur le Bruit / https://www.bruit.fr/), peut vous renseigner en matière de réglementation.

Mon mari vient de décéder, j’ai besoin de conseils pour les démarches administratives

Vous venez de perdre votre conjoint et êtes perdu(e) face aux démarches à effectuer ?
Vous avez besoin d’aide pour faire face à cette épreuve ?

Lors du décès d’un proche, certaines démarches doivent être faites rapidement (déclaration du décès, organisation des obsèques notamment). Dans les semaines qui suivent, il faut informer les différents organismes concernés par le décès et mettre à plat l’administratif de la personne, avant d’engager le règlement de la succession (héritage). Dans l’année suivant le décès, il est nécessaire de déclarer les derniers revenus du défunt à l’administration fiscale.

Il convient d’informer l’employeur, les banques, la caisse de retraite, et les organismes sociaux pouvant être concernés si la personne touchait des allocations.

Concernant l’administratif du défunt, il est notamment important de faire le point sur :

  • Ses dettes et ses créances.
  • Les actes de cautionnement qu’il aurait pu engager (auprès d’une banque ou d’un locataire par exemple).
  • Les éventuels remboursements de frais de santé en cours.
  • Les contrats de téléphonie ou d’assurance en cours qui doivent être résiliés.

En ce qui concerne la pension de réversion, celle-ci n’est pas attribuée automatiquement : vous devrez la demander en ligne ou par écrit.

Cette pension vous permet, de toucher une partie de la retraite de base que votre conjoint percevait ou aurait pu percevoir. Son montant varie en fonction de plusieurs facteurs : ressources, présence d’enfants élevés ensemble, existence d’un précédent mariage…

Pour percevoir la pension de réversion, vous devez en faire la demande auprès des caisses de retraite de votre conjoint décédé. La méthode la plus simple est d’utiliser le site officiel https://www.info-retraite.fr/, qui permet de faire une demande unique valable pour tous les régimes de retraite de base et complémentaires auxquels votre époux a cotisé.

Si vous avez des enfants mineurs, le juge des tutelles doit être saisi pour prendre les dispositions utiles pour protéger le patrimoine qui reviendra aux enfants.

Concernant la succession, plusieurs options sont possibles selon votre situation :

  • Accepter l’héritage : lorsque vous acceptez purement et simplement la succession, vous recevez votre part d’héritage. Vous devez également payer les dettes du défunt dans la limite de vos droits dans la succession.
  • Accepter l’héritage à concurrence de l’actif net : vous percevrez votre part d’héritage sans avoir à payer les dettes qui dépasseraient la valeur des biens du défunt.
  • Refuser l’héritage : dans ce cas, vous ne recevrez aucun bien et ne paierez pas non plus les dettes du défunt.

Dans ce genre de situation qui nécessite l’avis d’un expert, il est conseillé de vous adresser à un notaire. C’est le professionnel le plus à même de répondre aux questions en matière de succession.

Vous pouvez vous adresser à votre notaire habituel, et vous pouvez également obtenir des premiers éléments d’information en contactant la permanence téléphonique d’Allo Notaire au 0892 01 10 12.

Sachez, par ailleurs, qu’un site internet est disponible afin de répondre à certaines de vos questions et vous aider à trouver un notaire proche de chez vous (https://www.notaires.fr).

Que dois-je faire suite au sinistre dans mon logement ?

Vous avez subi un sinistre dans votre logement et ne savez pas comment agir ?
Vous avez besoin d’aide concernant les démarches à accomplir ?

Un sinistre est un événement aléatoire et accidentel, qui peut être d’origine naturelle (dégât des eaux, grêle, vents violents), matérielle (incendie, problème électrique), ou humaine (intrusion, effraction, vol).

Juste après le sinistre

• Prenez des photos de l’état des biens qui ont subi des dommages.

• En cas de sinistre causé par une autre personne (par exemple, un dégât des eaux du voisin), faites un constat à l’amiable.

• Déclarez votre sinistre à votre assurance habitation le plus rapidement possible.

La plupart des assurances exigent que la déclaration soit faite dans un délai de 3 à 5 jours maximum. Les justificatifs pourront être transmis dans un second temps.

Constituez votre dossier d’assurance

Réunissez les éléments qui faciliteront votre prise en charge immédiate dès votre déclaration :

– La liste des biens endommagés (à conserver jusqu’à la conclusion du dossier).

– Les dégâts occasionnés dans votre logement (revêtements muraux ou de sol).

– Tous les justificatifs prouvant la propriété et la valeur des biens endommagés : factures, photos, témoignages, expertises… Une attestation de propriété si le sinistre a gravement endommagé des biens immobiliers dont vous êtes propriétaire (à obtenir auprès de votre notaire).

 – Le ou les constats amiables remplis avec les tiers (voisins, copropriété…).
Si vous êtes à l’origine du sinistre et que plusieurs logements sont touchés, remplissez un constat amiable avec chaque tiers.